Le Petit Journal n°06 – mars 2003
2003, une année pleine d’espoirs…
Crise irakienne dans le monde, menace terroriste, plan sociaux en cascade, faiblesse de l’économie mondiale et nationale, crise de confiance dans les Institutions qui nous gouvernent, bref tout nous invite à la nostalgie d’un temps où l’on croyait en un avenir radieux et prometteur pour nos enfants. Bien entendu, les médias et faiseurs d’opinion contribuent largement à cette défiance vis-à-vis de l’avenir : rien n’est entrepris pour agir en faveur d’un souffle d’optimisme, terreau indispensable aux actions créatrices et innovantes.
Pourtant l’année 2003 sera bien l’année de tous les espoirs. L’histoire nous montre en effet que ce n’est pas la guerre ou le conflit qui pèse sur le moral des consommateurs ou des investisseurs mais bien les incertitudes quant à son déroulement et à son dénouement. Les individus ont besoin de clarté et de lumière pour voir plus loin, l’économie aussi. En réalité, l’année 2003 marquera le début d’un nouveau cycle de croissance, une fois ces incertitudes levées. Aux faiseurs d’opinions, ensuite, d’en assurer le relais en soutenant les actions qui visent au développement de l’activité et de la confiance.
Le Groupe Provence des Anciens Sciences-Po de Paris s’inscrit dans cette logique, en tentant de promouvoir les actions favorables à notre société que mettent en place nos collègues de promotion à la tête d’institutions publiques ou privées. Ainsi après le préfet de région et du directeur général d’Euroméditerranée, l’association met à l’honneur ses membres qui permettent de faire souffler un vent de renouveau dans notre région.
Bien entendu, notre partenariat avec les autres grandes écoles au sein du Greco doit nous conduire à plus d’échanges afin que chacun profite des compétences de tous . Dans cet esprit de solidarité entre les élèves des grandes écoles, les anciens de Sciences Po Paris demeurent ouverts et partenaires de toutes les actions visant à insuffler enthousiasme, conviction et innovation pour le développement de notre environnement économique, social et culturel régional. Il s’agit de l’essence même de notre formation dispensée rue Saint-Guillaume : écouter, réfléchir et agir dans le sens guidé par le seul intérêt général.
Didier DAVITIAN, Président du Groupe Provence des Sciences-Po Paris