A l’occasion du 50ème anniversaire du GrECO le 3 mars dernier, à la Villa Méditerranée, je suis intervenue à une table ronde autour de la thématique : « Révéler son potentiel, trouver sa place au travail. »
60 véloces petites minutes pour aborder un sujet si profond…et pourtant.
Ce fut la chance de pouvoir inviter les participant(e)s à une réflexion sur leur propre chemin, sur leurs croyances et entourage, l’influence de leur histoire et de ces toutes petites choses infimes et infinies qui unies, in extenso, tissent le fil de leur vie.
La possibilité également d’ouvrir des perspectives, à l’image du viatique introductif« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »
L’opportunité de les (nous) autoriser à se (nous) dire : pourquoi pas moi … ?
Pourquoi pas elle ? pourquoi pas lui ?
« S’autoriser à » est un cadeau que l’on décide de s’offrir, d’offrir. C’est le choix de partir à la rencontre de soi, pour mieux se connaître et se permettre la possibilité de se recentrer, de se réajuster, de se réaligner entre sa personnalité, ses besoins, ses valeurs, ses aspirations professionnelles et personnelles.
C’est s’autoriser à s’écouter. A écouter ce petit soi intérieur qui existe et qui veut vivre.
Qu’est ce qui me fait vibrer au quotidien ?
Quelles sont mes valeurs ?
Où est ce que je me sens bien ?
Quel sens je souhaite donner à ma vie ?
Quels sont mes leviers de confiance ?
Dans quel contexte ?
Avec qui ?
Comment ?
Etc.
L’occasion de se rappeler que l’on est unique, différent, que mes réponses sont miennes et qu’elles ne sont que le simple reflet de ma vérité et du lien que j’y vois avec le sens que je donne aujourd’hui à mon expérience et à ma vie.
Révéler son potentiel, c’est commencer par accepter sa singularité, avec ses propres fragilités, ses doutes mais aussi ses forces, ses talents, sa capacité à !
C’est prendre le temps d’identifier sa propre zone de flow, concept énoncé par le psychologue Mihály Csíkszentmihályi, et qui illustre la citation de Confucius préalablement citée.
Le Flow, cet état de concentration intense où je me sens complètement absorbé(e) par ce que je fais.
Où j’ai le sentiment de travailler presque sans effort vers l’objectif donné et où alors, j’ai une productivité optimale.
Cet état de bien-être où le temps n’existe plus, tant l’attention est captée par l’intensité de l’expérience, où les efforts requis sont si simples….
Le Flow, c’est le dosage subtil entre mon environnement, le challenge demandé et mes compétences.C’est ça finalement être à sa place et c’est le meilleur que l’on peut souhaiter à tous.
Pour y arriver, ou pour aider ses collaborateurs, à atteindre cet état optimal, le chemin de la connaissance de soi (acceptation de soi) et des autres est une ouverture à la (Re)CO-naissance et donc à la performance.
Comprendre les différents types de personnalités qui composent notre équipe, les modes de fonctionnement, les besoins de chacun, c’est aussi la vraie richesse de l’entreprise.
Nous avons tous un talent, un potentiel. Plusieurs talents.
Chacun de vos collaborateurs également.
A chaque fois que vous en doutez, fermez les yeux, respirez doucement, alignez vos mains l’une contre l’autre, et effleurez la pulpe de vos doigts jusqu’à percevoir les sillons de vos empreintes digitales. Votre dactylogramme.
Elles sont vous.
Uniques.
Incomparables.
Et gagne à être (re)connues.
Blandine Mantelin – Conseil RH transformation / organisation
blandine.mantelin@cambria-conseil.com / 06.14.02.69.49.
Article rédigé suite à la table ronde organisée à l’occasion des 50 ans du GrECO. (http://www.greco-provence.com/ ) à la villa méditerranée, Marseille, Mars 2017.